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Lundi (08/10/07)
l'inaction est une chose insupportable

« Personne sur la route et je ne peux rien faire d'autre que marcher, avec le sentiment de plus en plus net de ne pas être un héros de roman, juste un pauvre être humain aux prises avec la vie et la platitude, à moins que les héros ne connaissent aussi ces moments dénués de toute grandeur où il faut simplement avancer pas à pas et remonter la pente de son propre désespoir. L'air est bon et la pluie réveille, mais il n'arrive rien, rien ne se passe, et dans ma tête le paysage s'abîme en mots et sa gloire se dilue dans un insoutenable sentiment de vide et d'inutilité. »


- Voyage en Irlande avec un parapluie, Louis Gauthier

Ecrit par Ardente, à 18:08 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mardi (02/10/07)
« Peut-être que je déciderai de me laisser geler... »
Je vais jouer dans la neige
Je monte au nord oubliez-moi
Je vais jouer dans la neige
Je me fais blanche pour quelques mois

Là-bas y'a tout ce qu'il faut
Pour se faire une idée
Là-bas y'a tout ce qu'il faut
Et on s'entend parler

Je pars faire un igloo
Je pars chercher l'eau dans un trou
J'vais marcher dans le bois
Pour suivre le silence pas à pas

Je sortirai la nuit tombée voir la variciel
Puis j'entrerai me réchauffer
Dans ma petite chapelle ardente

Les poissons sous la glace
S'ennuient de moi faut que je partes
Les raquettes sont dehors
Faut que j'les enfile dès ce soir

Là-bas y on est jamais de trop
Et on est protégés
Là-bas on est jamais de trop
Et on a le droit de crier

Je vais jouer dans la neige
Je monte au nord effacez-moi
Je vais jouer dans la neige
Peut-être même que j'r'viendrai pas

Peut-être que je déciderai
De me laisser geler
Au lieu de r'venir en ville
Où on se laisse brûler
Blanche, Ariane Moffat
Ecrit par Ardente, à 18:46 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Samedi (11/08/07)
Je suis roi d'un désert
« À vouloir voler trop haut tu passes à côté d'un petit miracle... »
    L'Attrape nuage, Roseline Delacour
Ecrit par Ardente, à 19:46 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Samedi (14/04/07)
T'es pas vraiment perdu...
Et qui dit que lorsque le jour sera venu j'y serai encore, qu'un reste de moi sera toujours là pour marmonner « présent », quand il s'agira de commencer à vivre ?

 


Écoute-moi : tu dois aimer la vie et non pas le sens de la vie. Aimer on existence sans raisonner. Tu es trop pressé de te sauver alors que t'es pas vraiment perdu


Que vais-je devenir jusqu'à ce que je meure ?, Robert Lalonde
Ecrit par Ardente, à 21:33 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mercredi (28/03/07)
Ok, je reste là, dans la vie...
--> Fais-moi danser François Hébert, de Marie-Jo Thério
Fais-moi danser
François Hébert
Le fond de ton coeur
Et le sol sous mes pas
Si tu oses
Le feu et la mer
Check le bel oiseau
Qui va là-bas, là-bas

Loin du nid
Le vent dans le dos
J'te vois comme il faut
OK, où est-ce qu'on va
Toi pis moi
Dans la vie

Dansons, dansons
François Hébert
Ton oeil est clair
Et le son de ma voix
Man, la vie
Si frêle, si fière
Folle comme un balai
Ou stallée comme ça s'peut pas

Dis-moi comment
Dis-moi pourquoi
J'aime ça l'entendre
C'est que j'suis faite comme ça
Dans la vie

Danse, danse
Le fond de mon coeur
Pendant que le loup n'y est pas
Vite, vite
Le feu et la mer
L'orage qui gronde
L'oiseau
C'est par là-bas

Loin du nid
Le vent dans le dos
J'te vois comme il faut
Ok, je reste là...
Dans la vie

Ecrit par Ardente, à 18:50 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mercredi (14/03/07)
Don't leave me waiting here
--> The Long and Winding Road, The Beatles
The long and winding road
That leads to your door
Will never disappear
I've seen that road before
It always leads me here
Lead me to you door

The wild and windy night
That the rain washed away
Has left a pool of tears
Crying for the day
Why leave me standing here
Let me know the way

Many times I've been alone
And many times I've cried
Anyway you'll never know
The many ways I've tried

But still they lead me back
To the long winding road
You left me standing here
A long long time ago
Don't leave me waiting here
Lead me to your door

But still they lead me back
To the long winding road
You left me standing here
A long long time ago
Don't leave me waiting here
Lead me to your door
Yeah, yeah, yeah, yeah
Ecrit par Ardente, à 15:06 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mardi (23/01/07)
What a night, oh what a garden of delight....
--> Duncan, de Paul Simon
Couple in the next room
Bound to win a prize
They've been going at it al night long
Well, I'm trying to get some sleep
But these motel walls are cheap
Lincoln Duncan is my name
And here's my song, here's my song

My father was a fisherman
My mama was the fisherman's friend
And I was born in the boredom
And the chowder
So when I reached my prime
I left my home in the Maritimes
Headed down the turnpike for
New England, sweet New England

Holes in my confidence
Holes in the knees of my jeans
I was left without a penny in my pocket
Oo-we I was about destituted
As a kid could be
And I wished I wore a ring
So I could hock it, I'd like to hock it

A young girl in a parking lot
Was preaching to a crowd
Singing sacred songs and reading
From the Bible
Well, I told her I was lost
And she told me all about the Pentecost
And I seen that girl as the road
To my survival

Just later on the very same night
When I crept to her tent with a flashlight
And my long years of innocence ended
Well, she took me to the woods
Saying here comes something and it feels so good
And just like a dog I was befriended, I was befriended

Oh, oh, what a night
Oh what a garden of delight
Even now that sweet memory lingers
I was playing my guitar
Lying underneath the stars
Just thanking the Lord
For my fingers, for my fingers
Ecrit par Ardente, à 18:50 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Dimanche (07/01/07)
Come on now It's freedom calling but there's only one freedom for you...
--> Heaven/Where True Love goes, Yusuf Islam (Cat Steven)
« The moment you walked inside my door
I knew that I need not look no more
I've seen many other souls before - ah but,
Heaven must've programmed you
The moment you fell inside my dreams
I realised all I had not seen
I've seen many other souls before - ah but,
Heaven must've programmed you
Oh, will you ? Will you ? Will you?

I go where True Love goes

And if you walk alone and if you lose your way
Don't forget the One Who gave you this today
Follow True Love, follow True Love
Follow True Love, follow True Love
Oh, will you ? Will you ? Will you?

I go where True Love goes

And if a storm should come
And if you face a wave
That may be the chance for you to be saved
And if you make it through
the trouble and the pain
That may be the time for you to know His name

The moment you walked inside my door
I knew that I need not look no more
I've seen many other souls before - ah but,
Heaven must've programmed you
The moment you fell inside my dreams
I realised all I had not seen
I've seen many other souls before - ah but,
Heaven must've programmed you
Oh, will you ? Will you ? Will you?

The moment you said 'I will',
I knew that this love was real,
And that my fate was sealed - oh!
Heaven must've programmed you
The moment I looked into your eyes,
I knew that they told no lies;
There would be no goodbyes -
Ah, cause
Heaven must've programmed you
I go where True Love goes
( Follow True Love
Follow True Love)
 
Ecrit par Ardente, à 20:00 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mercredi (06/12/06)
La maison brûle à tous les soirs à la même heure...
--> dès qu'j'ai un char j'vas crisser l'camp
je sors par la shed, j'mets mes écouteurs
le chemin qui dégèle, ça trash dans ma tête
mes bottines kickent la gravelle, personne d'la gang
c'est mort, 16 milles à  'ronde de toute façon...

la maisons brûle
à tous les soirs à la même heure
la maison brûle
à tous les soirs dans la noirceur
et c'est comme ça depuis toujours

j'toffe encore, pas pour longtemps
dès qu'j'ai un char, j'vas crisser l'camp
les jobs sont rares, des chiffres de nuit
salaire crève-faim, c'est tout ou rien
de toute façon...

j'ai trouvé un appart en arrière d'l'entrepôt
à deux ça nous fait 30 ans d'vie
j'ai le poêle pis le frigidaire reste la tv à trouver
c'est sûr, c'pas grand, mais ce sera ben mieux
qu'avant de toute façon...
la maison brûle à tous les soirs à la même heure

la maison brûle
à tous les soirs dans la noirceur
et c'est comme ça depuis toujours

si ça marche notre petite affaire, on sera pas en enfer
t'es ma soeur, du même sang, y peuvent pas rien nous faire
j'en connais plein qui rêvent d'faire c'qu'on veut faire
simplement s'protéger de la foudre et du vent
de toute façon... de toute façon

la maison brûle
à tous les soirs à la même heure
la maison brûle
à tous les soirs dans la noirceur
dès qu'y met les pieds dans cabane
c'est de même depuis toujours
la maison brûle à tous les soirs...

je sors par la shed, j'mets mes écouteurs
le chemin qui dégèle, ça trash dans ma tête
mes bottines kickent la gravelle, personne d'la gang
c'est mort, 16 milles à 'ronde, de toute façon...

la maison brûle - richard séguin
Ecrit par Ardente, à 19:27 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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Mercredi (29/11/06)
J'voudrais pas crever avant de...
--> Boris Vian
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver

Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu

Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre

Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards

Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres

Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas

Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si, si, si je savais
Que j'en aurai l'étrenne

Et il y a aussi
Tout ce que je connais
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères

Et les baisers de celle
Que ceci, que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus, faut bien
Rester révérencieux

Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures

La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur

Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs

Tant de choses à voir
  Àvoir et à entendre
Tant de temps à attendre
 À chercher dans le noir

 
Et moi, je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche

Je voudrais pas crever
Non, monsieur; non, madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
Ecrit par Ardente, à 18:26 dans la rubrique Mots des autres. . ..
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