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« Du haut de tes quinze bougies, y'a les humeurs et les silences. . .»
--> À Sophie qui a quinze ans, de Pierre Flynn
Elle est si belle. . .

Je ne te connais pas très bien

Je ne t'ai signé qu'un petit mot
C'est ce que laisse un musicien
Ses amitiés sur sa photo
 
Tu souris et tu dis C'est super
Chez moi ça va les étonner
Tu cherches tes mots y'a rien à faire
Les mots on te les a pas donnés
 
C'est une ville de province
De rues trop larges et de ciment
Le programme est parfois bien mince
Les jours se suivent gentiment
 
On peut traîner près du rond-point
Ou au nouveau centre d'achat
On loue un film américain
Ils ont fermé le cinéma
 
Mais quand le soir la ville dort
C'est la tempête au fond de toi
Une douleur un vent du Nord
Se sont levés tu ne sais pourquoi
Te voilà seule avec tes ailes
Et tu attends les chevaliers
Nous sommes au pied de l'arc-en-ciel
Mais où se cache l'escalier
 
Ils vont raser la vieille maison
Celle de ton grand-père Laurent
Ceux-là ils ont toujours raison
Pour un golf ou un restaurant
 
À ton école y'a un garçon
Qui t'emmènerait sous son manteau
Et y'a pas grand conversation
Seulement les sports et les autos
 
Mais quand le soir la ville dort
C'est la tempête au fond de toi
Une douleur un vent du Nord
Se sont levés tu ne sais pourquoi
Te voilà seule avec tes ailes
Et tu attends les chevaliers
Nous sommes au pied de l'arc-en-ciel
Mais où se cache l'escalier
 
Du haut de tes quinze bougies
Y'a les humeurs et les silences
Pudeur où tu te réfugies
Les yeux qui brûlent l'impatience
 
Voilà la balle t'est lancée
Le beau ballon tout en couleurs
Dans quel état on l'a laissé?
Partout tu entends les rumeurs
 
Y'a des couleurs et des secrets
Qu'on ne voit pas à la surface
C'est un sentier dans la forêt
Trésor enfouis que l'on pourchasse
Le professeur est fatigué
Et il ne t'en parlera pas
L'animateur à la télé
Il ne te les montrera pas
 
L'indifférence est sans visage
Ce n'est pas le jour de passion
C'est comme le calme avant l'orage
Quand se lèvent les générations
 
Bien sûr je suis un peu plus vieux
Pardonne-moi si je sermonne
Mais ne prends pas tout ce qu'on te donne
Et va chercher ce que tu veux
 
Ce que tu veux

 

Ecrit par Ardente, le Mardi 27 Juin 2006, 11:59 dans la rubrique Mots des autres. . ..

Commentaires :

Hg
27-06-06 à 12:39

« Une douleur, un vent du Nord, se sont levés, tu ne sais pourquoi... »

Wow...

Les paroles sont vraiment belles, et si la musique est à la hauteur, cette chanson est une chef-d'oeuvre...