Enfin. . . seule. . . pas tout à fait.
Ce serait faux d'affirmer que je dormirai seule.

Il y a toujours de son odeur, une odeur boisée, je crois, une odeur d'herbe, d'épice... qui s'accroche à mes vêtements, à ma peau, à mes cheveux. ..

Il y a toujours l'empreinte de chacun de ses doigts de chacune de ses mains incrustée dans chaque parcelle de ma peau...

Il y a toujours sa respiration que j'entends, que je sens au creux de mon cou, là où sa tête est si souvent posée...

Il y a toujours ses yeux brillants, trop brillants, qui me regardent, qui me trouvent belle...

Il y a toujours son murmure dans mon oreille, ce  «Je t'aime» à peine audible... si beau... si...

Il y a toujours son coeur qui bat, qui bat trop fort, comme s'il voulait rejoindre le mien qui bat tout autant si ce n'est pas plus... J'entends toujours son coeur qui bat...

Il y a toujours, surtout, ce goût, que je ne retrouve nulle part, et qui me donne encore plus cette envie de l'embrasser...

Il y a toujours un peu de nous deux, partout, toujours...