Ça m'est venue comme ça, en referment la porte de l'auto grise.
L'Amère et l'Étranger
Comme le titre d'un film. Le titre parfait, il me semble. J'aimerais bien pourtant me dire que ce que je vois n'est que du cinéma.
Même si je déteste le cinéma, regarder des films. Pourtant, ça a quelque chose de bien. On peut arrêter quand on veut. On peut à n'importe quel moment sortir de la salle plongée dans le noir. On a qu'à s'excuser auprès de ses voisins de sièges, se faufiler dans l'allée et sortir, en portant sur la peau des effluves de pop-corn. Ou bien rester jusqu'à la fin, pour se rendre compte que, comme d'habitude, ça finit bien.
C'est fou à quel point j'aimerais pouvoir m'en aller quand ça me plaît. Juste partir.
J'aimerais fuir. Mais je suis coincée. Coincée. Je ne peux rien faire.
L'Amère et l'Étranger
Ça résonne et résonne dans ma tête. Pas moyen de penser à autre chose.