Pathétique, pitoyable, hypocrite. . .
J'suis dégueulasse. . .
J'peux pas m'empêcher de me sentir mal, tout de même. Au fond, qu'est-ce qu'il m'a fait. .? Absolument rien. Il est juste parti. Ou bien elle l'a mis dehors. Je sais pas, et au fond, je m'en contrecâlisse pas mal. . . Je sais même pas pourquoi, et ça aussi. je m'en contrebalance. C'est entre eux. Et puis ça fait des années, alors. . .
Et pourquoi je me sens mal ? J'en sais rien. Il m'en veut pas, il m'aime, m'adore, m'admire, me vante. . . Il m'en voudrait pas, m'en voudra jamais.
Mais qu'est-ce que j'en sais ?
Il m'en veut peut-être . .
Sa voix tantôt. . . Il se renvoie toujours les blâmes, d'un ton qui se veut indifférent, presque moqueur. Et moi comme une conne à chaque fois je dis rien, je fais rien, j'attends patiemment qu'il raccroche. . . Sa voix. . . déçue, et. . . Ça m'a fait tout drôle. Me suis senti tout drôle.
Misérable. . .
Mais je n'ai pas besoin de lui.
Arg. Je suis dégueulasse. J'ai pas à avoir besoin ou pas de lui. Je l'ai pas choisi, mais je devrais tout de même faire un petit effort.
Hey, mais j'en fais des efforts. Et la peinture, l'autre jour ? Et ces dîners ? Et. . .
Je me demande juste à quoi il sert. Seulement à payer, à sortir son argent quand j'en ai besoin, ou seulement pour me faire plaisir ?
Il devrait servir à plus que ça. J'ai pas besoin qu'il m'achète quelque chose., qu'il me donne quelque chose à chaque fois que je le vois. Mais il veut bien faire, pense que ça va racheter tout ce temps perdu, tout ce temps qu'on ne rattrapera jamais, que j'oublie que je me fous un peu, au fond.
C'est malheureux, c'est pitoyable à avouer. Mais je l'oublie. Il ne me manque jamais. Je ne vois pas l'intérêt à partir avec lui.
Je vois pas l'intérêt parce que je ne veux pas en trouver.
J'oublie que lui ça lui ferait plaisir, que lui serait bien content, que lui s'ennuie, que. . .
Je pense jamais à ça. Faire plaisir aux autres. M'oublier pendant deux secondes et quart.
À chaque fois que j'y pense, que je me sens mal, je me dis qu'après tout, il est pas tellement mieux. Quand une autre se pointe, il n'appelle plus, ne nous invite plus. . .
Oh, mais qu'est-ce que j'ai à le critiquer comme ça toujours ? Il m'a rien fait, à part vouloir passer plus de temps avec moi. . .
Au fond, qu'est-ce que ça me rapporte de refuser, de faire comme s'il existait pas. . .
J'peux pas m'empêcher de me sentir mal, tout de même. Au fond, qu'est-ce qu'il m'a fait. .? Absolument rien. Il est juste parti. Ou bien elle l'a mis dehors. Je sais pas, et au fond, je m'en contrecâlisse pas mal. . . Je sais même pas pourquoi, et ça aussi. je m'en contrebalance. C'est entre eux. Et puis ça fait des années, alors. . .
Et pourquoi je me sens mal ? J'en sais rien. Il m'en veut pas, il m'aime, m'adore, m'admire, me vante. . . Il m'en voudrait pas, m'en voudra jamais.
Mais qu'est-ce que j'en sais ?
Il m'en veut peut-être . .
Sa voix tantôt. . . Il se renvoie toujours les blâmes, d'un ton qui se veut indifférent, presque moqueur. Et moi comme une conne à chaque fois je dis rien, je fais rien, j'attends patiemment qu'il raccroche. . . Sa voix. . . déçue, et. . . Ça m'a fait tout drôle. Me suis senti tout drôle.
Misérable. . .
Mais je n'ai pas besoin de lui.
Arg. Je suis dégueulasse. J'ai pas à avoir besoin ou pas de lui. Je l'ai pas choisi, mais je devrais tout de même faire un petit effort.
Hey, mais j'en fais des efforts. Et la peinture, l'autre jour ? Et ces dîners ? Et. . .
Je me demande juste à quoi il sert. Seulement à payer, à sortir son argent quand j'en ai besoin, ou seulement pour me faire plaisir ?
Il devrait servir à plus que ça. J'ai pas besoin qu'il m'achète quelque chose., qu'il me donne quelque chose à chaque fois que je le vois. Mais il veut bien faire, pense que ça va racheter tout ce temps perdu, tout ce temps qu'on ne rattrapera jamais, que j'oublie que je me fous un peu, au fond.
C'est malheureux, c'est pitoyable à avouer. Mais je l'oublie. Il ne me manque jamais. Je ne vois pas l'intérêt à partir avec lui.
Je vois pas l'intérêt parce que je ne veux pas en trouver.
J'oublie que lui ça lui ferait plaisir, que lui serait bien content, que lui s'ennuie, que. . .
Je pense jamais à ça. Faire plaisir aux autres. M'oublier pendant deux secondes et quart.
À chaque fois que j'y pense, que je me sens mal, je me dis qu'après tout, il est pas tellement mieux. Quand une autre se pointe, il n'appelle plus, ne nous invite plus. . .
Oh, mais qu'est-ce que j'ai à le critiquer comme ça toujours ? Il m'a rien fait, à part vouloir passer plus de temps avec moi. . .
Au fond, qu'est-ce que ça me rapporte de refuser, de faire comme s'il existait pas. . .