L'Écrivain
Avoir un peu d'audace, je l'aurais suivi. Honnêtement, je suis tombée sous son charme !
Il n'avait pourtant rien de bien particulier. . .Une calvitie naissante, mais les cheveux encore brun-roux, de ravissantes lunettes rondes, des bas de laines grises et des bottes. . .
Mais il écrivait. Je me mourrais de savoir ce qu'il écrivait. Je vous jure, avoir été sans-gêne, je lui aurais demandé de lire son bout de papier. Et il était tellement mignon, à regarder partout autour de lui, gêné d'écrire dans un lieu public, là où tant d'yeux pourraient lire ses mots par dessus son épaule. Son regard s'arrêtait parfois sur moi, et puis il écrivait d'autres mots (peut-être que ce ne sont que des illusions que je me fais. . . ) Je l'inspirais !
Je suis sûre que c'est un écrivain. Je veux dire, un vrai, qui écrit et qui se fait publier. Mais je suis sûre qu'il n'assiste pas à ses lancements, qu'il ne signe pas d'autographe, qu'il n'accorde pas d'entrevue. J'en suis sûre et c'est pour ça qu'il me plaisait tant.
Et j'ai été vraiment déçue de constater qu'il sortait en même temps que moi, mais qu'il ne prenait pas la même direction. J'aurais aimé le regarder encore, m'asseoir à ses côtés.
Qui sait, peut-être aurais-je pu avoir l'opportunité de lire quelques phrases d'un futur classique de la littérature québécoise! Il m'aurait peut-être parlé, même s'il semblait timide, et puis notre rencontre aurait été digne d'un roman (de Jacques Poulin, tiens, parce que c'est lui qui écrit les meilleurs livres au monde) Et là j'aurais peut-être pu lui inspirer le personnage principal d'un autre roman et la planète entière serait tombée sous mon charme!
Enfin, je peux toujours rêver. . .
Mais si je le revois, je le suis, c'est promis. Et je l'aborde. Je ne peux pas manquer une deuxième fois l'occasion de vivre une aventure pouliniesque!
Il n'avait pourtant rien de bien particulier. . .Une calvitie naissante, mais les cheveux encore brun-roux, de ravissantes lunettes rondes, des bas de laines grises et des bottes. . .
Mais il écrivait. Je me mourrais de savoir ce qu'il écrivait. Je vous jure, avoir été sans-gêne, je lui aurais demandé de lire son bout de papier. Et il était tellement mignon, à regarder partout autour de lui, gêné d'écrire dans un lieu public, là où tant d'yeux pourraient lire ses mots par dessus son épaule. Son regard s'arrêtait parfois sur moi, et puis il écrivait d'autres mots (peut-être que ce ne sont que des illusions que je me fais. . . ) Je l'inspirais !
Je suis sûre que c'est un écrivain. Je veux dire, un vrai, qui écrit et qui se fait publier. Mais je suis sûre qu'il n'assiste pas à ses lancements, qu'il ne signe pas d'autographe, qu'il n'accorde pas d'entrevue. J'en suis sûre et c'est pour ça qu'il me plaisait tant.
Et j'ai été vraiment déçue de constater qu'il sortait en même temps que moi, mais qu'il ne prenait pas la même direction. J'aurais aimé le regarder encore, m'asseoir à ses côtés.
Qui sait, peut-être aurais-je pu avoir l'opportunité de lire quelques phrases d'un futur classique de la littérature québécoise! Il m'aurait peut-être parlé, même s'il semblait timide, et puis notre rencontre aurait été digne d'un roman (de Jacques Poulin, tiens, parce que c'est lui qui écrit les meilleurs livres au monde) Et là j'aurais peut-être pu lui inspirer le personnage principal d'un autre roman et la planète entière serait tombée sous mon charme!
Enfin, je peux toujours rêver. . .
Mais si je le revois, je le suis, c'est promis. Et je l'aborde. Je ne peux pas manquer une deuxième fois l'occasion de vivre une aventure pouliniesque!
Commentaires :
Tu me raconteras cette aventure-là!